S’hydrater en ski est crucial, non seulement pour maintenir l’énergie mais aussi pour prévenir les risques que la déshydratation peut engendrer en montagne. En effet, une simple perte de 1 % de poids corporel en eau suffit à provoquer des changements physiologiques qui altèrent les fonctions du cerveau et les réflexes. Sur une pente raide ou lors d’un effort prolongé, une hydratation insuffisante peut augmenter le risque de blessure, voire d'accident, car un corps même légèrement déshydraté peut être plus vulnérable aux erreurs de jugement ou aux lésions musculaires. Pour cette raison, choisir la bonne gourde ne doit pas être une décision prise à la légère.
Une étude réalisée en 2010 dans plusieurs refuges de montagne a révélé que la majorité des amateurs de sports de montagne sont déshydratés durant les trois phases cruciales de l’activité : avant, pendant, et après l’effort. Ces résultats montrent aussi que beaucoup ignorent quelle quantité de liquide ils doivent consommer, ainsi que la qualité de l’hydratation nécessaire en altitude. Cette méconnaissance peut, à long terme, conduire à une hydratation inadaptée et augmenter les risques d’incidents liés à la fatigue, aux étourdissements ou aux troubles musculaires.
Les différents types de gourdes adaptées au ski
Pour une hydratation efficace en altitude, le choix de la gourde doit répondre aux besoins spécifiques de chaque skieur, selon qu’il pratique le ski de piste ou le ski de randonnée. Les gourdes isothermes, les poches à eau, et les bouteilles en plastique résistant sont les plus populaires pour les activités hivernales, chacun offrant des avantages spécifiques.
Les gourdes isothermes
Les gourdes isothermes sont idéales pour garder les boissons chaudes plusieurs heures, parfaites pour ceux qui souhaitent un réconfort thermique en pleine montagne. Ces gourdes métalliques à double paroi, bien que plus lourdes, permettent de profiter d’une boisson chaude et d’éviter la déshydratation par temps froid. Cela peut s’avérer essentiel en haute montagne, où la température chute brutalement et où le corps, soumis à un effort intense, perd plus d’eau que d’habitude.
Les poches à eau
Les poches à eau intégrées dans un sac à dos et munies d’un tuyau, sont populaires parmi les skieurs de randonnée. Leur avantage réside dans la possibilité de boire en continu, mais en contrepartie, elles sont vulnérables aux températures basses. En cas de gel, il devient impossible de boire, ce qui rend la gestion de l’hydratation plus complexe et augmente le risque de déshydratation rapide sans possibilité de se réhydrater efficacement.
Critères de sélection pour une gourde de ski
Le choix d’une gourde adaptée au ski doit se baser sur plusieurs critères essentiels : la capacité de rétention thermique, le poids, la facilité d’accès, et l’ergonomie en mouvement.
L’isolation thermique : une protection vitale
En montagne, il est indispensable de préserver la chaleur de la boisson, surtout lors des longues sorties. Une gourde isotherme peut jouer un rôle clé pour les skieurs, car elle évite la chute brutale de la température des boissons et permet de s’hydrater efficacement sans choquer le corps avec de l’eau qui serait trop glaciale. Selon l’étude réalisée en refuge, de nombreux sportifs ne réalisent pas que la température de la boisson joue aussi un rôle dans l’hydratation : boire une boisson tiède ou chaude aide le corps à l’assimiler plus vite, surtout en haute altitude où les efforts sont intenses.
Légèreté et portabilité : un allié contre la fatigue
Chaque gramme compte en montagne, et porter une gourde trop lourde peut être dissuasif. Pour les skieurs de randonnée, le poids d’une gourde isotherme peut parfois poser problème, mais il est possible d’opter pour des modèles en acier inoxydable simple paroi, ou des gourdes en plastique pour ceux qui ne recherchent pas d’isolation thermique. Les poches à eau, par leur légèreté et leur volume, sont aussi populaires pour leur capacité à distribuer le poids sur le dos sans gêner les mouvements. Néanmoins, dans des conditions de froid extrême, elles demandent des précautions supplémentaires pour éviter le gel, ce qui peut s’avérer contraignant.
Capacité de la gourde
La capacité d’une gourde doit être adaptée à la durée de la sortie. Pour une journée en station, une gourde de 500 ml peut suffire, mais les skieurs de randonnée qui passent de longues heures en montagne auront besoin d’un litre, voire plus. La fréquence et la quantité d’eau consommées sont primordiales pour éviter l’assèchement des muqueuses, les maux de tête et l’épuisement, des signes précoces de déshydratation. D’ailleurs, il est recommandé d’anticiper ses besoins en eau pour éviter de devoir boire dans des sources ou rivières, souvent non traitées, qui exposent à des infections ou maladies.
Ergonomie et facilité d’utilisation : une question de sécurité
Les modèles de gourdes avec bouchon facile à ouvrir, même avec des gants, offrent un atout considérable pour les skieurs qui cherchent à s’hydrater rapidement, sans se soucier d’ouvrir un bouchon vissé. En ski de randonnée, où chaque arrêt consomme de l’énergie et ralentit le rythme, les poches à eau, avec leur tuyau d’hydratation, sont la solution idéale pour boire sans interrompre l’effort. Cependant, dans les conditions hivernales, il est important de noter que la soif ne se fait sentir qu’après une certaine déshydratation : une sensation de soif traduit déjà un manque de 2 % d’eau dans l’organisme, un seuil où les performances et la vigilance sont déjà vraiment affectées.
Restez parfaitement hydraté pendant le ski avec nos Gourdes Isothermes ou avec nos Gourdes en Inox.
Hydratation en montagne : un enjeu vital
L’étude réalisée en refuge souligne également un fait important : beaucoup de skieurs, même aguerris, méconnaissent l’importance de s’hydrater régulièrement avant, pendant et après l’activité. Boire de manière préventive, plutôt que d’attendre d’avoir soif, est une pratique essentielle pour maintenir une hydratation stable et éviter les risques liés à la déshydratation. En effet, une déshydratation grave (perte de plus de 7 % de poids corporel en eau) peut entraîner des complications sévères, voire mortelles, sans intervention médicale rapide. Cette prise de conscience est encore peu répandue, et l’hydratation reste souvent sous-évaluée.
Enfin, l’étude a montré que de nombreux sportifs consomment principalement de l’eau embouteillée avant l’activité, mais se rabattent sur de l’eau de source ou de rivière pendant l’effort, faute de planification. Cette pratique peut poser un risque sanitaire et souligne l’importance de préparer ses apports hydriques avant de partir. Une bonne formation sur l’hydratation devrait être intégrée dans les recommandations des fédérations de montagne, pour sensibiliser les skieurs aux effets méconnus de la déshydratation et au rôle clé d’une hydratation adaptée pour leur sécurité.
Faire le bon choix pour sa gourde de ski
Le choix de la gourde doit être adapté aux conditions spécifiques de l’activité pratiquée. Pour les skieurs en station, une gourde légère en plastique peut suffire, mais pour ceux qui pratiquent le ski de randonnée ou le hors-piste, un modèle isotherme ou une poche à eau est plus judicieux pour préserver une hydratation continue. Une chose est certaine : bien s’hydrater reste essentiel pour la performance, mais surtout pour la sécurité en montagne. La prévention est la meilleure alliée pour éviter les incidents et garantir des journées de ski agréables et sans risque.